Façade Manche Est - Mer du Nord (MEMN)
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Contexte

Les présents photomontages ont été réalisés à la demande de l’État, à l’occasion du débat public relatif à la révision de la stratégie de chaque façade maritime française et à la cartographie du développement de l’éolien en mer. Le débat a débuté le 20 novembre 2023. Cette participation du public a donc vocation à aider l’État à identifier des zones prioritaires de développement de l’éolien en mer à horizon 2050 et 2033. L’État souhaite en effet développer à horizon 2050 45GW d’éolien en mer au large des côtes métropolitaines, il prévoit une échéance intermédiaire, à savoir l’attribution d’au moins 18 GW à horizon 2033 en complément des 8 GW déjà installés, en construction ou en développement.

L’État a décliné ces objectifs par façade maritime, pour la façade Manche-Est – Mer du Nord (MEMN – côtes de la Normandie et des Hauts de France), l’objectif à horizon 2050 est l’installation de 12 à 15,5 GW d’éolien en mer, dont 7 à 11 GW attribués avant 2033. Pour mémoire, au 20 novembre 2023, 4,6 GW sont en cours de construction ou en développement sur la façade MEMN.

Les situations présentées sont donc susceptibles d’être modifiées au regard des conclusions du débat public ainsi que de l’avancée des études menées par RTE, l’Etat et le futur lauréat.

Un parc éolien peut générer un impact paysager, qui dépend de sa distance vis-à-vis de la côte et de sa localisation, les photomontages ont vocation à éclairer le public sur ce dernier. Aussi, pour permettre au public d’évaluer les impacts paysagers potentiels générés par un développement éolien au large de la façade MEMN répondant à l’objectif précédemment cité, les services de l’État ont défini un scénario fictif de développement éolien au large des côtes de la façade MEMN. Ce scénario fictif propose l’installation d’environ 9 GW (scénario médian au regard de l’objectif 2033) sur des zones identifiées comme potentiellement favorables au regard des orientations de la loi APER(1), des précédents exercices de concertation, des contraintes techniques et des usages actuels. Il est rappelé que les implantations figurées ne préjugent pas du scénario de développement éolien décidé à l’issue du débat et du positionnement des futurs parcs éoliens en mer.

Afin de réaliser ces photomontages, des choix technologiques ont dû être arbitrés. Il a été aussi décidé de représenter des parcs dotés d’éoliennes d’un gabarit similaire aux éoliennes projetées sur les derniers parcs européens mis en développement, soit des éoliennes de 23 MW, de 330 mètres en bout de pale et de 300 m de rotor. Il a également été décidé de représenter les éoliennes sur des fondations monopieu. A noter aussi que le nombre de machines par projet variera selon la puissance du parc simulé, le tableau ci-dessous illustre ces variations :

Puissance projet
Puissance parcNombre d’éoliennes de 23 MW
0.835
1.2555
287
(1) APER : accélération de la production d'énergies renouvelables.

Par ailleurs, afin que le public puisse évaluer l’impact paysager cumulé des parcs dans leur globalité, les photomontages ci-contre représentent également les parcs en cours de construction ou en développement, c’est-à-dire les parcs éoliens en mer de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Dieppe-le-Tréport, Dunkerque, Saint-Brieuc, Centre Manche 1 et Centre-Manche 2. À noter que, pour les deux derniers parcs les implantations des éoliennes n’étant pas encore connues, il a été aussi défini des implantations fictives. En matière d’éoliennes, il a été retenu les mêmes hypothèses que pour les parcs fictifs. En matière de localisation et de design, les parcs ont bien été implantés dans les zones d’appel d’offres, le design pourra quant à lui évoluer une fois que les porteurs de projet privés auront défini leur implantation.

Enfin les dimensions des postes électriques en mer représentés ont été choisies en fonction de la puissance des parcs dans lequel ces derniers sont installés et de la technologie de raccordement probable qui serait choisie (courant alternatif ou continu)

Photomontages

Les 25 photomontages disponibles sur la présente visionneuse simulent chacun l'ensemble des parcs indiqués sur la pages ci-contre. Chaque photomontage est accompagné de barres de repérage et d'informations complémentaires pour une meilleure contextualisation. Toutefois par soucis de lisibilité, ces derniers ne sont disponibles que pour les parcs possédant au moins une nacelle visible depuis le point de vue simulé.

Les Parcs simulés

Environ 5,3 GW d’éolien en mer, s’ajoutant aux 4,6 GW déjà en construction ou en développement, ont été simulés au large de la Seine-Maritime et des Hauts-de-France. Les 5,3 GW ont été répartis sur 4 parcs fictifs situés au sein des zones propices déjà communiquées par l'Etat (disponible ici) selon la carte et les hypothèses ci-dessous. Ces implantations illustrent un scénario d'implantation d'environ 9 GW au large de la façade MEMN en considérant la troisième zone annoncée au large des îles anglo-normandes.

Les parcs fictifs :
IDPuissance
32 GW
41,25 GW
51,25 GW
60,8 GW