Cette visionneuse présente des vues photographiques en direction du projet éolien en mer de Saint-Nazaire, avant et après sa réalisation. Vous pourrez ainsi comparer la vue simulée, présentée dans l’étude d’impact, et la vue du parc construit.
Lors du débat public de 2011, 16 points de vue répartis le long du littoral ont fait l’objet d’un photomontage. A l’issue de la construction, ils ont été sélectionnés pour être comparés avec des vues réelles du parc éolien en mer de Saint-Nazaire.
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3 points de vue ont été ajoutés sur des communes qui ne comptaient pas de photomontages au moment de l’étude, mais pour lesquelles une visibilité existe avec le parc éolien en mer :
La plupart des prises de vues du parc éolien ont été réalisées dès que le parc a été achevé (automne 2022), de façon à bénéficier au plus vite de vues comparatives.
La situation météorologique sur la période automne 2022 – printemps 2023 n’a pas toujours permis d’obtenir des situations de visibilité comparables à celles de l’étude initiale . Plusieurs passages ont été nécessaires sur certains points de vue pour obtenir une situation de visibilité acceptable.
L’outil de comparaison en ligne présente le panorama original, le photomontage réalisé pour l’étude d’impact (2013) et au moins un panorama du parc éolien construit (2022 – 2023).
La visibilité d’éoliennes est directement relative à deux caractéristiques :
La couleur apparente des éoliennes dépend de la position du soleil par rapport à l’observateur : contre-jour ou éclairage latéral, de face, etc. Et de la couverture nuageuse, qui réfléchit la lumière en toutes directions (lumière directe : avec des ombres ou diffuse : sans ombres). La couleur de l’horizon, dépend de la situation météorologique (présence de nuage, de brumes, de ciel bleu, d’orage, etc..).
L’opacité atmosphérique, c’est à dire la présence possible de brumes, vient réduire la visibilité avec la distance et donc amoindrir le contraste perçu entre éolienne et horizon.
Certains points de vue présentés nous offrent plusieurs situations d’éclairage et d’opacité atmosphérique. La visibilité du parc éolien est variable, et la palette des effets visuels produits est très importante.
Les photomontages présentés ici offrent le plus souvent une visibilité des éoliennes simulées supérieure aux éoliennes de la photographie réelle. Ceci n’exclue pas que la visibilité réelle du parc éolien peut être supérieure à ce qu’indique un photomontage. Le photomontage ne peut répondre à toutes les situations de visibilité, car elles sont infinies. Le photomontage offre une vision représentative de la visibilité du projet dans de bonnes conditions de visibilité, et non une vision exceptionnelle peu fréquente.
La lecture des photomontages, pour être optimale, doit être réalisée dans des conditions particulières (distance d’observation, intensité lumineuse, forme du support – ces recommandations sont indiquées sur le support des photomontages). Les photomontages peuvent alors parfaitement se superposer à la réalité (construite) et offrir à l’observateur la meilleure expérience possible.
Cependant, malgré la précision des photomontages et le respect des recommandations d’observation, notre cerveau n’est pas trompé par cette « immersion visuelle imparfaite ». Notre perception de la scène simulée sera différente de celle produite par l’observation de la scène en situation réelle. De nombreux facteurs concourent à cette différence.
Le photomontage est un bon outil de présentation et d’évaluation des effets paysagers produits par les projets éoliens. Il est utile et même indispensable, mais présente des limitations. A ce jour aucun système ne permet de dépasser ces limites au point de permettre une perception tout à fait réaliste. Les systèmes de réalité augmentée sont prometteurs, mais n’offrent pas encore une résolution assez fine pour restituer de façon parfaite les éoliennes aussi lointaines.