Projet éolien en mer en Sud-Atlantique
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Contexte

Au regard des conclusions du débat public et par sa décision du 27 juillet 2022, la ministre de la transition énergétique a décidé la poursuite du projet éolien en mer Sud-Atlantique avec :

- le lancement en 2022, sur une zone d’étude de 180 km², d’une procédure de mise en concurrence pour choisir le développeur éolien d’un premier parc d’une puissance de 1000 MW. Cette zone est située à plus de 40 km des côtes de l’île d’Oléron, en dehors du Parc Naturel Marin de l’Estuaire de la Gironde et de la Mer des Pertuis ;

- le lancement ultérieur d’une procédure de mise en concurrence pour un deuxième parc sur une zone d’étude de 250 km², d’une puissance de 1000 MW. Ce deuxième parc sera soit posé soit flottant, en fonction de l’évolution des technologies et des résultats d’études environnementales et techniques.

Il est à noter qu’un parc éolien de 1000 MW occupe in fine une surface de 100 à 120 km². La taille des zones d’études permet donc de choisir une meilleure localisation possible pour chacun des parcs.

Les éoliennes envisagées pour le premier parc ont une capacité individuelle de 15 MW. Il faut compter 66 éoliennes pour développer une puissance de 1000MW.

Les présents photomontages ont été réalisés à la demande de l’État, dans le cadre de la concertation post-décision de ce projet.

Les photomontages

Les photomontages ont été réalisés dans le but d’éclairer le public sur l’effet paysager potentiel de deux parcs fictifs d’une puissance de 1000 MW chacun et d’un poste électrique en mer.

6 points de vue depuis des lieux représentatifs du territoire ont été sélectionnés pour développer 6 photomontages.

L’État a placé un parc éolien fictif au sein de chaque zone d’étude en mer. La localisation et la forme de ces deux parcs fictifs ne préjuge d’aucune préférence de la part de l’État et ont simplement vocation à illustrer le degré de visibilité des parcs depuis différents points de vue de la côte.

Au vu de l’éloignement à la côte et du fait de la courbure terrestre, tout ou partie des éoliennes ainsi que le poste électrique en mer ne seront pas visibles sur les photomontages.

Afin de réaliser ces photomontages, des choix technologiques ont été faits. Des éoliennes de la puissance nominale suivante sont représentées :

  • Premier parc fictif : parc de 1000 MW : 66 éoliennes de 15 MW chacune (236m de diamètre et 266m de hauteur en bout de pale en position haute).
  • Deuxième parc fictif : deuxième parc de 1000 MW : 66 éoliennes de 15 MW chacune (236m de diamètre et 266m de hauteur en bout de pale en position haute) s'ajoute au premier parc fictif de 1000 MW.

Si les hypothèses de puissance, d’orientation au regard des vents dominants et d’écartement des éoliennes sont réalistes, elles ne préjugent pas des conditions finales de construction et d’agencement du parc. Le balisage des éoliennes (couleur des mâts et des pâles, feux de nuit, etc.) a été défini conformément aux règles de balisage aérien arrêtées par la direction de l’aviation civile.

Le poste électrique en mer, nécessaire au raccordement, figure également.

La zone d’étude en mer

La carte ci-dessous permet de visualiser les parcs fictifs au sein de la zone d’étude en mer.