Projets d'éoliennes flottantes en Méditerranée
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Contexte

Les présents photomontages ont été réalisés à la demande de l’État, dans le cadre du débat public « Projets de parcs éoliens flottants et leurs raccordements en Mer Méditerranée », qui a débuté le 12 juillet 2021.

L’État souhaite que ce débat public l’éclaire sur la localisation de zones préférentielles en mer permettant la construction de deux premiers parcs, d’une puissance de 250 MW, à attribuer en 2022 et de deux seconds en extension des premiers, d’une puissance de 500 MW, à attribuer à partir de 2024.

L'énergie produite sera transportée vers le réseau électrique par un raccordement mutualisé pour chacun des parcs et leur extension. Le parc et son extension ont donc vocation à être construits à proximité l’un de l’autre.

Les photomontages

Les photomontages ont été réalisés dans le but d’éclairer le public sur l’effet paysager potentiel de parcs fictifs, composé d’un parc éolien flottant de 250 MW, de son extension de 500 MW et du poste électrique en mer.

Dans l’optique de présenter au public des photomontages depuis des points représentatifs et/ou à forte valeur sociale (falaises, plages, ports...) sur l’ensemble de la façade, 24 points de vue ont été sélectionnés, en concertation avec les services de l’État et les Régions, pour développer 26 photomontages, dont 2 de nuit.

Pour chaque point de vue, les photomontages représentent les parcs fictifs dont au moins une éolienne se situe dans un rayon de 50 km autour du point de vue.

Pour donner à voir un exemple des différentes configurations, les services de l’État ont placé des parcs éoliens flottants fictifs au sein des quatre zones d’étude en mer. Leur localisation et leur forme (éolienne et flotteur) ne préjuge d’aucune préférence de la part de l’État et ont simplement vocation à illustrer le degré de visibilité des parcs à différentes distances et localisations. Les contraintes techniques, socio-économiques ou environnementales qui seront discutées lors du débat public n’ont pas été prises en compte dans le choix de la localisation de ces parcs fictifs.

Neuf emplacements fictifs sont simulés pour explorer diverses configurations au sein des quatre zones d’étude en mer.

Deux zones d’implantation devraient être retenues à l’issue du débat public, mais pas nécessairement parmi les scénarios simulés ici. Chaque zone pourrait accueillir jusqu’à une cinquantaine d’éoliennes (19 pour 250 MW et 33 pour 500 MW, environ).

Afin de réaliser ces photomontages, des choix technologiques ont été faits. Des éoliennes de la puissance nominale suivante sont représentées sur un support flottant circulaire :

  • parc de 250 MW : 13 MW (220m de diamètre et 260m de hauteur en bout de pale),
  • parc de 500 MW : 15 MW (240m de diamètre et 270m de hauteur en bout de pale).

L’augmentation de la puissance nominale entre une éolienne du parc de 250 MW et une du parc de 500 MW est due à l’hypothèse d’une évolution de la puissance des machines entre les dates de mise en service du parc initial et de son extension.

Si les hypothèses de puissance des génératrices, d’orientation au regard des vents dominants, d’écartement entre éoliennes sont réalistes, elles ne préjugent pas des conditions finales de construction des éoliennes.

Le balisage des éoliennes (couleur des mâts et des pâles, feux de nuit, etc.) a été défini conformément aux règles de balisage aérien arrêtées par la direction de l’aviation civile.

Le poste électrique en mer, nécessaire au raccordement, figure également. Enfin, afin que le public puisse évaluer l’effet paysager des parcs dans leur globalité, les photomontages représentent également les trois parcs pilotes d’éoliennes flottantes de Leucate (EFGL), Gruissan (EolMed) et Port-Saint-Louis-du-Rhône (PGL).

Les zones d’étude en mer

La carte ci-dessous permet de visualiser les parcs fictifs au sein des quatre zones d’étude en mer.